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Heureux, l'heureux temps, temps à jamais écoulé de l'enfance !Comment ne pas aimer, ne pas chérir les souvenirs qui vous en restent ? Ces souvenirs-là rafraîchissent... Elèvent mon âme et sont pour moi la source de jouissances les plus pures, les plus belles.Mais! Oui il y a un mais ! Celui de pas entrer dans la nostalgie, la tristesse. J'ai commencé cette strophe heureux, et ne voudrais pas la finir tristement.
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Une silhouette, une allure,
Un parfum que l'on devine en vous voyant,
Cette présence qui possède son temps
N'apparaît plus qu'un bref instant ...
Charisme et charme n'ont ils pas la même racine,
Ils sont complémentaires en vous.
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Nous devons voir de nos propres yeux et n'admettre, n'accepter aucune tradition comme telle, aussi longuement établie soit elle, comme si son ancienneté lui donnait une puissance magique.
Je trouve cette phrase d'un contemporain et disciple du Bouddha particulièrement importante. Elle nous permet d'analyser sans passer pour un séditieux. De pouvoir contester, refuser ces traditions, us et coutumes, imposés et transmis par des gens, car je pense que les traditions freinent le progrès et l'évolution.
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Non. Je ne manque nulle part, je ne laisse pas de vide.Les métros sont bondés, les restaurants comblés, les têtes bourrées à craquer de petits soucis.
Je glisse hors du monde et il reste plein. Comme un œuf.
Il faut croire que je n'étais pas indispensable. J'aurais voulu être indispensable, à quelque chose, à quelqu'un.
Á propos, je t'aimais. Je te le dis à présent, parce que ça n'a plus d'importance.
Jean-Paul Sartre - Les mots
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Paul et moi nous nous connaissons depuis ma plus tendre enfance, nous avons eu ensemble des joies, des peines bien sur mais sommes toujours restés attachés l'un à l'autre.
Je me souviens encore nos premières sorties où nous n'en menions pas large, comme c'était moi qui apparemment était le meneur, je lui transmettais la confiance ou le doute, lourdes responsabilité. J'en étais conscient et le dirigeais à ma guise, super pour un ados, non?
Pendant des années il en fut ainsi et cela se passa plus ou moins bien, ma sensibilité extrême me jouant souvent des tours, et lui, dépendant de moi m'en fit souvent le reproche. "Pourquoi m'a t'on collé à toi ce n'est pas facile tu sais". Je le savais mais la nature est ainsi faite.
Alors que mes relations étaient toutes empreintes d'estime à mon égard, moi seul ne m'estimait pas, je savais que quelqu'un me jugeait et riait par moment sournoisement de mes succès en société. Cela engendra une méfiance envers Paul, combien de fois voulus je le quitter, men séparer, l'abandonner mais à chaque fois un sentiment de lâcheté m'en empêchait. Que ferais je sans lui, impossible, donc nous sommes toujours là, rivés l'un à l'autre comme deux Siamois qui tirent chacun son boulet.
En est on venu à se détester? Non, du tout, car avec le temps les moments glorieux, car il y en a eu, ont pris le dessus sur les autres. On se souvient toujours plus des moments heureux que des déprimes ou des échecs et Paul est comme moi. Maintenant les chose ont changées, nous avons vieillis bien sur, nos souvenirs nous font mal et repenser à tout cela est douloureux. Vieillir, ne plus suivre ses envies jusqu'au bout, d'ailleurs les ignorer carrément pour éviter de se flageller l'esprit est mieux.
Lui n'a pas résisté, il est dans son coin ressentant mes pensées et ne réagissant même plus à mes idées encore folles mais stériles.
Alors, d'un haussement du col, Paul s'en est aller...
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Pourquoi lui ...
J'étais impressionné comme les autres par cet homme sans ombre qui vous regardait dans les yeux avec une froide sérénité.
Vous étiez transpercé, glacé, par ce regard.
Je le regardais sortir, un vague trouble m'avait pris et j'eus envie d'en savoir plus.
Bizarre quand même, dans cette ville où rien ne se passe, cet homme était intriguant par son air glacial, son teint pâle. Il prit la première rue, je le suivais à une trentaine de mètres, arrivais à l'angle et n'y vis personne.
Un voile de brouillard créait un halo autour des réverbères et cela donnait une ambiance londonienne, d'outre tombe.
On m'a toujours dit que je lisais trop, c'est sans doute vrai, il n'empêche que le bonhomme n'était plus là. Pourquoi ce péquin avait attiré mon regard.
C'était lui, pas un autre.
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Je me souviens de vous un soir vers ce monument aux morts inversé,
nous nous sentions tous les deux investis d'une mission, divine, vengeresse!
C'est vrai qu'il n'y avait que vingt années que les faits s'étaient terminés, combien cela maintenant semble dépassé.Mais rappelles toi l'ami, la ballade sur ce Danube pas si bleu mais Ô combien bucolique!
Les beaux jours, les années folles des Birds, des Yards birds, des Sonny boys, des Stones...
Ah oui! l'année de "Satisfactions"...
Championnat des Pyrénées à Toulouse.
Nous les nageurs, toi le plongeur!
Septembre 1965, une Fiat 500 break, 4 Amis dans la voiture ou dans le coffre, j'sais plus, vu que la cabine et le coffre ne faisaient qu'un!
Une route interminable. Une guitare. Une route de liberté.
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La femme ou l'homme de sa vieElle le connaissait depuis si longtempsQuand ils se sont rencontrés,A l'époque ils n'étaient que deux enfants.Tant d'années ils ont été heureuxEt amoureux tous les deuxJusqu'au jour où la maladie les a désunis.Maintenant qu'il n'est plus làElle a perdu sa joieEt se lève tous les matinsVêtue de son chagrin.Souvent elle regarde sa photo,Il était si beau et souriait,C'était l'homme de sa vie.Elle fait les choses par habitudeEt n'a plus envie de rien.Cela devient une lassitude.Elle ne veut plus continuer comme cela,Pour qui et pourquoi.Comme tous les soirs elle a fermé ses voletsEt s'est couchée, et a rêvéQu'il venait la chercher.Elle a fermé les yeux à jamaisPour enfin le retrouver.
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Je l'ai tellement repoussée cette date, cette période, tellement refusée, 73 ans, vous allez dire: -il a fait son temps, qu'il sorte! ok, mais je n'en ai pas envie, je ne l'ai pas décidé, non, pas maintenant, alors?. Entendre des conneries, ça me fatigue, mais quoi faire, j'en ai assez... il faudrait me barrer!-Ce soir, je veux partir, sortir, aller! Vous vous souvenez, prendre la voiture aller devant, sans but précis ... Á l'époque on disait, il a des aventures, c'est un baiseur, un je ne sais plus ce que les gens petites, d'ici disaient, peu m'importait, oui le refaire, mais!!! Ne pas faire de peine, cela me retiens, m'ennuie! Je pars, drame, retour, idem, partir dans ces conditions... Non! Je ne peux pas, elle doit en chier autant que moi donc je ne peux lui infliger cette sortie. L'hiver est là, on ne s'imagine pas la vitesse à laquelle il vous tombe dessus. En +, avec les nouvelles mesures on sent que l'on va avoir envie de nous liquider encore plus rapidement, nous les vieux. Ne sentons nous pas déjà ces regards posés sur nos dos, ces menaces pesant sur nos épaules Si la survie de l'humanité dépendait de l'extermination de la génération qui a causé cette pandémie, ils nous tueraient bien vite! Je le pense ce serait mérité. L'animal chinois, le .... n'est que la triste cause désignée du mal transmis par un produit fabriqué sûrement par l'homme lors des trente glorieuses et resté enfouis jusqu'à nos jours (ceci est mon avis). Idem pour les pandémies précédentes; grippes Espagnoles, Asiatique, Chinoise et que sais je?Que sais je? c'est que nous allons de plus en plus mal, Trump est sur le point de gagner, non! ce n'est pas encore, mais ? Ben non, il a perdu! c'est vraiment le seul rayon de soleil du moment.Je vais de moins en moins bien, je suis oppressé en permanence, voir cette place, ces rues désertes me crèvent le cœur. Je n'arrive pas à être agréable aux yeux de Stella, je le regrette mais comment faire ... ? ... Quoi faire, j'ai les larmes de + en + faciles et pour moi une augmentation de la pandémie sera fatale, je le sent. XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX10/11/20; Pourquoi l'oppression se calme aujourd'hui, je ne sais pas, ah, oui! peut être l'anniversaire de Claude, je ne sais pas.
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