• Ce passage donne Un air du grand Meaulne
    Ce roman d'ados écrit d'entre les lignes par A.  Fournier
     
     De cette maison dissimulée par des chênes surannés se dégagent des notes joyeuses, effrénées. Des cris aigus rythment les mesures rapides de l'orchestre à cordes où d'innombrables chats passent et courent entre les jambes des danseurs stimulés par ce vacarme entrainant. Les hommes redevenus enfants virevoltent, sautent faisant descendre et monter leurs ventres et leurs sexes énormes et courts au rythme de cette musique profane.

    Assis à la table je vois tout cela, envieux, blasé ou moqueur, je ne sais. Une gosse très grande qui dit être ma fille s'étire de son long sur la table avec semble t'il une vague et troublante volupté, ses yeux sont fixés sur moi le pan de sa robe de voile transparent se répand sur ses fins mollets, le devant complètement relevé laisse frotter son ventre à ce bois de chaîne centenaire et rugueux me fixant d'un regard vague le corps cadencé par cette mélopée qui m'envahit. 

    L'heure est au plaisir mais je ne peux m'y joindre, cette fille trop belle m'attend, je ne veux aller vers elle, une pudeur instinctive me retiens m'empêche, malgré cela mon regard va vers cette silhouette, voilée tout juste afin de distinguer ce corps qui m'est offert mais que j'ai procréé.

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  •  

       L'immensité des océans s'est matérialisée, elle a pris corps, elle s'est métamorphosée en un être de terre et de chairs.

       Un tour du monde se change en île, l'île idéale qui permet le voyage absolu, partir de nulle part pour aller nulle part, comme on tourne encore et toujours autour d'une terre entourée d'eau qui devra être engloutie. Pour être. circonscrite.

     

            FTD

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  • Sens tu venir dans cette obscurité 

    Le fragile calme auquel nous n'aspirions plus

    Faut il de telles circonstances pour rapprocher des 

    Êtres inconnus dans ce chaos et les sentir rassurés par la

    Seule chaleur de leurs corps fragiles vulnérables et nus

    23 avril 2019

     

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  •                                                                                                             

    Le rêve français : un petit bout de terrain pour y planter sa maisonnette et ... la voiture. Voilà comment, au fil de ces trois ou quatre dernières décennies, les centres-villes se sont dépeuplés au bénéfice de périphéries de plus en plus excentrées. Et au passage, "au détriment des terres agricoles, moins rémunératrices que la vente d'un bout de terrain" à un urbain.

    Le rêve ultime étant d'avoir une belle vue sur les Pyrénées, et si possible, un petit bassin pour les enfants. Vous comprenez d'où je  viens, on fait c'qu'on peux.

    Avec un impôt foncier moins cher et des impôts locaux moins élevés que dans la ville, ce fut la ruée vers les périphéries et même plus loin.

    Mais, car il y a un MAIS, avec un bilan carbone catastrophique pour des ménages souvent obligés d'avoir deux véhicules et des dépenses de carburant salées. C'est d'ailleurs surtout dans ces zones que l'on voit des gilets jaunes. Beaucoup moins, à quelques exceptions près, dans les zones de vraie pauvreté où la voiture est un luxe où ce ne sont pas de simples gilets qui vont permettre de surnager mais laissons les rêver. Dans tout ça où en est la planète? Fin de mois, fin du monde c'est un poil égoïste.

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  • Les gargouilles, le Stryge ... fascinant

    L’une des sculptures de cet ensemble, dont un calque du dessin préparatoire est conservé, avait été placée vers 1850 à l’angle de la tour nord de la galerie de la cathédrale de Paris, du haut de laquelle se déploie le panorama de Paris. C’est la seule qui se soit ainsi individualisée par un nom, le Stryge, qu’elle doit au titre énigmatique d’une gravure de 1853 de Charles Meryon (1821-1868) la représentant, et accompagnée de ces vers :

     « L’insatiable Vampire, l’éternelle Luxure/Sur la Grande Cité convoite sa pâture. »

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  • Un mal dont je ne sais rien puisque c'est lui qui me dirige, sans prévenir je le sens arriver et prendre possession de mon corps, ma poitrine, cela devient un mal physique, ça fait mal, très mal... 

    Pourtant je suis "guéri" d'après les psy, alors, je continu à me plaindre et mon entourage en a assez de me voir ainsi, et pourtant... Non! ce n'est pas du cinéma, je vous l'assure. 

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  • Marches ce matin....                   

       Un dimanche dans les bois les yeux fermés... Sens tu le goût de ses lèvres humides et sucré. Gardes bien en toi les sensations des frôlements de ce corps, disparu de tes mains mais pas de ta mémoire

    Déjà dix ans.

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  • C'est vrai je ne viens plus je ne sors plus je m'habille de mes rêves(*)...‘ Á bientôt vous...

    (*) mes cauchemars, mes démons, seraient plus juste.

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