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L'ombre est tapie.
Ces jours de chaleur où le temps est figé, rien n'y bouge de peur de faire le geste de trop, même votre ombre ne bouge pas, cherchez la elle est tapie derrière vous à attendre, attendre quoi? Que la pure clarté revienne pour repartir encore plus belle avec vous.
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Revenir sur ce sujet me coûte car l'enfant conçu innocent et pur me fait chier.
C'était il y a bien longtemps qu'il vint gueulant le doigt au cul se tortillant dans ses excréments,
Adorable malgré tout dans ses odeurs et ses pleurs, que de patience déployée, d'amour offert
Par une mère éblouie d'un tel spectacle puisque ces odeurs, ces excréments, ces pleurs sortaient de son cœur
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Après ces temps quand même assez riches,
J'aimerais parfois décrocher, m'éffacer,
Que l'on ne me fasse plus chier...
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Une page,
Oh! Peu importe sa couleur cette page sera toujours exigeante, vous demandera tout, lui donner la couleur de vos pensées du jour, de l'instant et de votre état d'âme.
Non mais de quel droit sous prétexte que vous l'avez posé devant vous peut elle demander cela, de telles confidences ne se font pas d'emblée! Pensez, la plus belle des femmes déjà ne peux l'imposer, alors, ce carré de papier, mais pour qui se prend il?
Tiens il mériterait que je l'ignore
Mais au bout du compte il manquerait vite à mon univers, que sommes nous sans pouvoir s'extirper, se sortir de cette armure qui bien souvent est le résultat de notre choix, non!
Ce sortir du quotidien qui nous enferme et vivre, vivre enfin.
Arriver à mon âge et toujours vouloir se sortir, se soustraire à l' existence que j'ai bâtie bien malgré moi et qui me retient prisonnier. Il est trop tard je dois m'accommoder de mon sort désormais. Oui, mais un peu de rêve ne fait de tort à personne, non ?
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Suite du texte sur une époque qui m'emmena à la vie d'adulte.
1972 / 2015:
Tous ces événements avaient bercé, accompagné ma vie et notre génération. En 73, Stella et moi prîmes l'hôtel officiellement à notre nom, et nous en avons été très content, cette époque emmenait du monde à Lourdes et malgré les boulets familiaux que nous traînions notre jeunesse et notre joie de vivre avaient le dessus. L'hiver était super, beaucoup de ski, d'amis etc... L'hôtel stagnait pas mal pendant cette saison. Sans doute notre erreur, jeunesse, trop de travail l'été et de responsabilités pour deux gosses tenant une affaire fragile. Mon manque d'expérience, de formation financière et de conseils se répercuta sur les quelques années d'après. Passons sur les histoires de famille qui sucèrent toutes nos recettes en remboursements, fuite en avant avec en plus un haut de ville déclinant à cause de la concurrence des hôtels de chaînes, les extensions et constructions d'hôtels neufs (Méditerranée, Alba etc...) dans le bas de la ville. Jamais, ô Dieu non jamais je n'aurais pensé aux années 90!
Je ne m'excusais pas, ne me trouvais aucune circonstance atténuante, je perdais toute confiance en moi, doutais et continuais à faire l'autruche. Je me lançais dans des hobbies stériles, moto, tennis, ski qui noyaient mes soucis. Stella souffrait, peut être moins que moi car je lui cachait tout, ce qui fut ma grosse erreur bien qu'elle n'était, je pense, dupe de rien, si j'avais partagé tout ça, elle m'aurait beaucoup aidé, comme toujours. Cela me fragilisa, pas seulement psychiquement, mon organisme ne se reposait jamais, nuits d'insomnies, je lisais, lisais, lisais, tout pour m'évader et arriver à trouver le sommeil ou le fuir peut être, prolonger la nuit et sa fausse tranquillité peur du lendemain, appréhension du téléphone qui sonne, estomac noué en permanence, jamais de paix intérieure, de quiétude. Á 30 - 35 ans je n'avais quasiment plus qu'une issue avant la fin, vendre, si non (?).
Ce que nous fîmes in extremis en décembre 1983.
Là, plus rien, finit, tout, ma femme, mes enfants, l'argent, nous ne retrouvions qu'un chez nous début mars, côte de chez Laurent, on était bien, je fis la plonge du 11 février 84 et Pâques chez Vilon et je trouvais ce stage de directeur pour début Juillet. Des allés retours Lourdes Paris, trois mois de stage entre Paris, Poitiers, Grenoble, Avignon et enfin un hôtel pour moi à Orléans, là nous avons été bien, je pense. En tous les cas une quiétude, malgré le travail, que je ne connaissais pas. Simple directeur me convenait très bien. Cinq années et demies puis une promenade de con dans le Sud Est, pire que les Pyrénées, puis Wagner, Bordeaux n'ayant pas eu lieu.
Retour tous les quatre à la case départ le 01/01/90, pas le même boulot heureusement. Mais lorsque l'on attire la malchance ça ne s'arrête jamais.
93, 1er. infarct. Pas grave, stoppe l'hôtellerie trop dure et stressante en fin décembre 95, je décidais de suivre Stella dans un magasin assez important à 50m de la grotte, ce fut ma dernière erreur mais pas la moindre quand je vis trop tard où je mettais les pieds.
Un sale boulot, mais j'ai une excuse, je le fis salement (sic). Je ne connaissais pas ce commerce sans savoir faire où il suffit de multiplier par 3.
Ah! Mais directeur d'un 150 piaules ne pouvait prendre une petite merde pour gagner sa vie! Pauvre naze que j'étais.
Et la fuite en avant redémarra.
Fin de la première saison, au 3/4 crevé je savais que c'était mauvais, mais redémarrer j'en avais plein les couilles et insistait lourdement dans la quinquaille. Mon petit monde me suivait et donnait tout ce qu'il pouvait, je vous aimais trop fort tous les trois. Mon petit monde! Mon petit monde oui c'est ça, et de là vint une possession, un repli sur vous, comme jamais, bien que tous nos déplacements nous avaient soudés à la mort. De la vient je pense mon comportement actuel, replié sur Stella ne voulant voir quiconque. Sophie, Jules et Arnaud vinrent compléter ma vie. Vous vivez trop loin tous les cinq.
Allez, un dernier pour la route.
Salarié du magasin j'avais droit en 2002 à une réinsertion comme ils disent, je fis donc un court stage à Tarbes, où l'on me proposa un poste de formateur en gestion hôtelière au LEP d'Azereix, à côté de Tarbes, enseigner à des jeunes branleurs en casquettes ne me disait absolument rien, surtout nerveusement aussi je restais à Ourdon avec mon aide handicapé, là ce fût dur mais je ne voulais plus travailler. La retraite vint en 2008 ce qui financièrement nous relança pas trop mal.
Moi qui eut des amis, relations de partout me retrouve seul après ce périple peu glorieux.
Je frôle souvent le désespoir, frôle seulement car heureusement pour ma survie j'ai; Stella.
Le 24 janvier 2016
C'est vrai qu 'en 2017, 8 octobre j' ai voulu en finir, pulsion de quelques secondes, une connerie.
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La gangrène, nom horrible et maladie horrible par l'image bien peu d'entre nous l'avons vue, y a été confronté.
Au sens figuré c'est aussi terrible:
Depuis quelques temps nous voyons un mouvement politique prendre de l'importance avec des idéaux qui nous, enfin pour ma part me glacent. C'est grave, il y a de cela un siècle bientôt l'Allemagne élisait son chancelier de bien horrible mémoire qui détruisit tout ou partie de notre population, qui entacha notre civilisation à jamais ...
Ce mouvement tel un cancer nous gagne malgré les précautions, les mises en garde dans l'éducation que nous avons communiqué. Nous n'avons eu de cesse de répéter ces idées de folies que pour mieux les dénoncer, mais voilà que malgré ces mises en garde le mal, la bête ... enfin appelez le comme vous voulez est en train de nous approcher sournoisement souvent par les personnes les plus chères. Comment se sont elles laissées approcher; relations de travail, amoureuses, je ne sais, mais le mal est là et bien là et commencerait à semer la discorde si nous ne montrons pas des liens inattaquables. Pour la première fois je suis confronté à ce problème et j'ai peur de perdre des êtres chers, je suis malheureux pour ma fin de vie.
Je noircis le tableau, mais la vieillesse comme la jeunesse sont pleines d'excès.
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Élections éclectiques électriques stupides.
Comment avoir un vainqueur acceptable après tant de mois et même d'années d'incompréhensions, de rancunes, d'amertumes... Les personnes ne savent plus ce que représentent les gens de la bande à Le pen et c'est donc plus par bêtise que par conviction qu'ils votent ça comme des moutons.
Plus grand monde ne se tient informé, consulte les livres d'histoire, beaucoup n'ont que les réseaux téléguidés pour s'informer et l'on voit maintenant que cela commence à faire de l'effet, la peste noire est de retour... C'est à pleurer.
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Ce sont les rois du moment, dont la grandeur spirituelle est à la hauteur de leur dénuement matériel : ils marchent simplement drapés dans des toges orange ou complètement nus, la peau grisée par les cendres du feu sacré. Leurs cheveux sales, parfois tressés, pendent jusqu’à la taille, jusqu’aux pieds. Tout autour, la musique enivre la foule, les chariots dorés réfléchissent le soleil. Mais l’allure des sadhus est rapide, et leurs regards, détachés de la ferveur des pèlerins : ils ont rendez-vous avec le Gange.