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dimanche 12 mai 2019
08:30
La Marve, le fruit, invention du diable faite pour provoquer le chaland peu induit de morale et qui prend au passage ce piège tendu afin d'avoir dans sa main la sensation de ce fruit bannit .
Point pour cette raison il va périr mais le simple contact de cette bosse va déclencher le réveil et le retour des démons enfouis en lui depuis le baptême.
Il n'y aura d'abord que quelques maux qui seront un signe auxquels il ne prendra garde et puis, il sera trop tard pour refluer cette prise irrépressible de son corps de l'engourdissement fatal de ces membres, ses organes, sa vue va se voiler avant de s'éteindre et le faire entrer dans le royaume du noir, du néant. Cette obscurité tendue autour de lui plus efficace que des barreaux le gardera pour sa décomposition et l'éternité.
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Je sème des fleurs de pavot sur le pavé
Sous le pavé il y a le sable
Ce matin je dors sur le pavé
Je suis sur le sable
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Pour moi seul, égoïsme, pudeur... Je ne sais pas, mais j'ai besoin de garder, d'avoir mon jardin à moi, pour moi... Les êtres les plus chers doivent rester dehors, ne plus avoir de secrets est ne plus avoir de mystère.
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Ce passage donne Un air du grand MeaulneCe roman d'ados écrit d'entre les lignes par A. FournierDe cette maison dissimulée par des chênes surannés se dégagent des notes joyeuses, effrénées. Des cris aigus rythment les mesures rapides de l'orchestre à cordes où d'innombrables chats passent et courent entre les jambes des danseurs stimulés par ce vacarme entrainant. Les hommes redevenus enfants virevoltent, sautent faisant descendre et monter leurs ventres et leurs sexes énormes et courts au rythme de cette musique profane.
Assis à la table je vois tout cela, envieux, blasé ou moqueur, je ne sais. Une gosse très grande qui dit être ma fille s'étire de son long sur la table avec semble t'il une vague et troublante volupté, ses yeux sont fixés sur moi le pan de sa robe de voile transparent se répand sur ses fins mollets, le devant complètement relevé laisse frotter son ventre à ce bois de chaîne centenaire et rugueux me fixant d'un regard vague le corps cadencé par cette mélopée qui m'envahit.
L'heure est au plaisir mais je ne peux m'y joindre, cette fille trop belle m'attend, je ne veux aller vers elle, une pudeur instinctive me retiens m'empêche, malgré cela mon regard va vers cette silhouette, voilée tout juste afin de distinguer ce corps qui m'est offert mais que j'ai procréé.
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Par François - T . D dans Accueil le 6 Juin 2015 à 10:48
L'immensité des océans s'est matérialisée, elle a pris corps, elle s'est métamorphosée en un être de terre et de chairs.
Un tour du monde se change en île, l'île idéale qui permet le voyage absolu, partir de nulle part pour aller nulle part, comme on tourne encore et toujours autour d'une terre entourée d'eau qui devra être engloutie. Pour être. circonscrite.
FTD
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Sens tu venir dans cette obscurité
Le fragile calme auquel nous n'aspirions plus
Faut il de telles circonstances pour rapprocher des
Êtres inconnus dans ce chaos et les sentir rassurés par la
Seule chaleur de leurs corps fragiles vulnérables et nus
23 avril 2019
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Le rêve français : un petit bout de terrain pour y planter sa maisonnette et ... la voiture. Voilà comment, au fil de ces trois ou quatre dernières décennies, les centres-villes se sont dépeuplés au bénéfice de périphéries de plus en plus excentrées. Et au passage, "au détriment des terres agricoles, moins rémunératrices que la vente d'un bout de terrain" à un urbain.
Le rêve ultime étant d'avoir une belle vue sur les Pyrénées, et si possible, un petit bassin pour les enfants. Vous comprenez d'où je viens, on fait c'qu'on peux.
Avec un impôt foncier moins cher et des impôts locaux moins élevés que dans la ville, ce fut la ruée vers les périphéries et même plus loin.
Mais, car il y a un MAIS, avec un bilan carbone catastrophique pour des ménages souvent obligés d'avoir deux véhicules et des dépenses de carburant salées. C'est d'ailleurs surtout dans ces zones que l'on voit des gilets jaunes. Beaucoup moins, à quelques exceptions près, dans les zones de vraie pauvreté où la voiture est un luxe où ce ne sont pas de simples gilets qui vont permettre de surnager mais laissons les rêver. Dans tout ça où en est la planète? Fin de mois, fin du monde c'est un poil égoïste.
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Les gargouilles, le Stryge ... fascinant
L’une des sculptures de cet ensemble, dont un calque du dessin préparatoire est conservé, avait été placée vers 1850 à l’angle de la tour nord de la galerie de la cathédrale de Paris, du haut de laquelle se déploie le panorama de Paris. C’est la seule qui se soit ainsi individualisée par un nom, le Stryge, qu’elle doit au titre énigmatique d’une gravure de 1853 de Charles Meryon (1821-1868) la représentant, et accompagnée de ces vers :
« L’insatiable Vampire, l’éternelle Luxure/Sur la Grande Cité convoite sa pâture. »
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Un mal dont je ne sais rien puisque c'est lui qui me dirige, sans prévenir je le sens arriver et prendre possession de mon corps, ma poitrine, cela devient un mal physique, ça fait mal, très mal...
Pourtant je suis "guéri" d'après les psy, alors, je continu à me plaindre et mon entourage en a assez de me voir ainsi, et pourtant... Non! ce n'est pas du cinéma, je vous l'assure.
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Marches ce matin....
Un dimanche dans les bois les yeux fermés... Sens tu le goût de ses lèvres humides et sucré. Gardes bien en toi les sensations des frôlements de ce corps, disparu de tes mains mais pas de ta mémoire
Déjà dix ans.