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    Suite du texte sur une époque qui m'emmena à la vie d'adulte.

     

     

     

    1975 / 2015:

     

     

     

     

     

    Tous ces événements avaient bercé, accompagné ma vie et notre génération. En 73, Stella et moi prîmes l'hôtel officiellement à notre nom, et nous en avons été très content, cette époque emmenait du monde à Lourdes et malgré les boulets familiaux que nous traînions notre jeunesse et notre joie de vivre avaient le dessus. L'hiver était super, beaucoup de ski, d'amis etc... L'hôtel stagnait pas mal pendant cette saison. Sans doute notre erreur, jeunesse, trop de travail l'été et de responsabilités pour deux gosses tenant une affaire fragile. Mon manque d'expérience, de formation financière et de conseils se répercuta sur les quelques années d'après. Passons sur les histoires de famille qui sucèrent toutes nos recettes en remboursements, fuite en avant avec en plus un haut de ville déclinant à cause de la concurrence des hôtels de chaînes, les extensions et constructions d'hôtels neufs (Méditerranée, Alba etc...) dans le bas de la ville. Jamais, ô Dieu non jamais je n'aurais pensé aux années 90!

     

     

     

    Je ne m'excusais pas, ne me trouvais aucune circonstance atténuante, je perdais toute confiance en moi, doutais et continuais à faire l'autruche. Je me lançais dans des hobbies stériles, moto, tennis, ski qui noyaient mes soucis. Stella souffrait, peut être moins que moi car je lui cachait tout, ce qui fut ma grosse erreur bien qu'elle n'était, je pense, dupe de rien, si j'avais partagé tout ça, elle m'aurait beaucoup aidé, comme toujours. Cela me fragilisa, pas seulement psychiquement, mon organisme ne se reposait jamais, nuits d'insomnies, je lisais, lisais, lisais, tout pour m'évader et arriver à trouver le sommeil ou le fuir peut être, prolonger la nuit et sa fausse tranquillité peur du lendemain, appréhension du téléphone qui sonne, estomac noué en permanence, jamais de paix intérieure, de quiétude. Á 30 - 35 ans je n'avais quasiment plus qu'une issue avant la fin, vendre, si non (?).

     

     

     

    Ce que nous fîmes in extremis en décembre 1983.

     

     

     

    Là, plus rien, finit, tout, ma femme, mes enfants, l'argent, nous ne retrouvions qu'un chez nous début mars, côte de chez Laurent, on était bien, je fis la plonge du 11 février 84 et Pâques chez Vilon et je trouvais ce stage de directeur pour début Juillet. Des allés retours Lourdes Paris, trois mois de stage entre Paris, Poitiers, Grenoble, Avignon et enfin un hôtel pour moi à Orléans, là nous avons été bien, je pense. En tous les cas une quiétude, malgré le travail, que je ne connaissais pas. Simple directeur me convenait très bien. Cinq années et demies puis une promenade de con dans le Sud Est, pire que les Pyrénées, puis Wagner, Bordeaux n'ayant pas eu lieu.

     

    Retour tous les quatre à la case départ le 01/01/90, pas le même boulot heureusement. Mais lorsque l'on attire la malchance ça ne s'arrête jamais.

     

    93, 1er. infarct. Pas grave, stoppe l'hôtellerie trop dure et stressante en fin décembre 95, je décidais de suivre Stella dans un magasin assez important à 50m de la grotte, ce fut ma dernière erreur mais pas la moindre quand je vis trop tard où je mettais les pieds.

     

    Un sale boulot, mais j'ai une excuse, je le fis salement (sic). Je ne connaissais pas ce commerce sans savoir faire où il suffit de multiplier par 3.

     

    Ah! Mais directeur d'un 150 piaules ne pouvait prendre une petite merde pour gagner sa vie! Pauvre naze que j'étais.

     

    Et la fuite en avant redémarra.

     

    Fin de la première saison, au 3/4 crevé je savais que c'était mauvais, mais redémarrer j'en avais plein les couilles et insistait lourdement dans la quinquaille. Mon petit monde me suivait et donnait tout ce qu'il pouvait, je vous aimais trop fort tous les trois. Mon petit monde! Mon petit monde oui c'est ça, et de là vint une possession, un repli sur vous, comme jamais, bien que tous nos déplacements nous avaient soudés à la mort. De la vient je pense mon comportement actuel, replié sur Stella ne voulant voir quiconque. Sophie, Jules et Arnaud vinrent compléter ma vie. Vous vivez trop loin tous les cinq.

     

    Allez, un dernier pour la route.

     

    Salarié du magasin j'avais droit en 2002 à une réinsertion comme ils disent, je fis donc un court stage à Tarbes, où l'on me proposa un poste de formateur en gestion hôtelière au LEP d'Azereix, à côté de Tarbes, enseigner à des jeunes branleurs en casquettes ne me disait absolument rien, surtout nerveusement aussi je restais à Ourdon avec mon aide handicapé, là ce fût dur mais je ne voulais plus travailler. La retraite vint en 2008 ce qui financièrement nous relança pas trop mal.

     

    Moi qui eut des amis, relations de partout me retrouve seul après ce périple peu glorieux.

     

    Je frôle souvent le désespoir, frôle seulement car heureusement pour ma survie j'ai; Stella.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le 24 janvier 2016

     

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     Un temps extraordinaire

     

     

    Que ressentir des années 1960 – 1972

     

     


       
    C'est un vaste sujet où on ne peut rester sur une page blanche. Le plus difficile est de raconter avec un minimum d'ordre dans les pensées, et là est la difficulté car ce fut tellement riche.

     

    1960 / 1965

     

       Pendant ces années, tout couvait, nous vivions dans une époque qui ne changeait pas ou presque par rapport à celles que nos parents avaient connus avant la guerre et depuis, disons des siècles, des pays occidentaux enfermés dans leurs systèmes d'éducation et de culture toujours influencés par les, la religion, pour ne parler que de cela.

       Les EU nous avaient envoyé déjà beaucoup depuis 1945 pour la musique et tout ce qui va avec, Coca, chewing gum, cigarettes blondes, rock'n roll, pas mal de jeunes en France copièrent ce mouvement, on les appelait les "yéyés" à cause des paroles traduites qui ne volaient pas bien haut. Johnny, chaussettes noires (eddy Mitchel), chats sauvages (dick Rivers) etc.., etc... ce serait trop long, mais c'est vrai c'était bon.

        J'avais douze, quatorze ans.

        Déjà c'était une petite rébellion, rupture complète avec Tino Rossi, Luis Mariano, tout ces chanteurs, les groupes copiaient Elvis et les autres américains, leurs façons de chanter, se déhancher ce qui faisait bondir de colère tout cette ancienne génération, les positions aux poses suggestives étaient révolutionnaires et provocantes. Apparurent aussi de nouveaux instruments, guitares électriques, basses électriques, batteries, finit l'accordéon maintenant qui revient mais avant c'était Verchuren style baloche, ringard quoi, cheveux plus longs, mini jupes et surtout le Blue Jean's, signe de reconnaissances des jeunes de la planète issu de la tenue des bagnards aux USA.

     

    1966 / 1967 

     

       L'évolution devint plus sérieuse car touchant à la politique et cela démarra aux States dans les campus des 66, manifs pacifistes, pas toujours non violentes contre la guerre du Vietnam, le racisme surtout du sud et du centre du pays complètements attardés, c'est toujours de mise aujourd'hui. Là apparut le mouvement hyppie qui prônait la paix, l'amour, la tolérance, la non violence c'était des années de rêve pour les jeunes comme moi.

       J'étais loin de tous ces lieux, vous connaissez le Pyrénées, mais dés 1965 je parti avec trois amis en Allemagne, les deux fois, invité pour nager par la fédé allemande (Munich, Ulm, puis montant vers Nuremberg, Hambourg etc...) et là adulés par les jeunes de notre âge qui culpabilisaient de tout ce qui c'était passé nous accueillirent d'une telle façon que nous en étions trop émus, c'était fraternel, charnel et cela dans toutes les villes. Natation; sport surtout de fac, là je connus dans ces grandes villes des gens évolués tolérants auxquels nous nous adaptâmes de suite (de toutes les "manières") Eux suivaient l'évolution au plus prêt car occupés par l'armée Américaine ils étaient en prise directe.

       Je souhaite à tout le monde de connaître des moments comme cela, fraternité, amour, et là on a senti ce vent qui changeait la jeune génération, ce vent qui exécrait la guerre, la violence, trop d'horreurs passées et présente encore pour continuer.

     

       Déjà vint cet antimilitarisme, dés le 3 janvier 1968 je partais chez les para pour seize mois où je n'en foutais pas une, sauf sauter pour le côté sportif. 

      Toute cette haine était encore transmise par l'ancienne génération, haine, haine, haine! On comprenait mais il fallait tourner la page, Merde! Même de Gaule l'avait compris en fondant le marché commun aïeul de l'Europe actuelle avec le chancelier allemand, Adenauër.

       Pour renforcer tout ça, un langage commun, la musique, durant toutes ces années un énorme courant avait vu le jour en Angleterre et de là surgit une nouvelle tendance musicale issue de la vague américaine, jazz rock transformé à la roosbeef c'est à dire la Pop, portée par tous les groupes que vous connaissez.

       La pop anglaise fut énorme de création et renouvela tout jusqu'aux Etats Unis, jusque à l'art, Pop'Art, Warrol, Picasso eut une période post 68, Dali, Miro etc... Tiens trois peintres espagnols et d'autres que je ne connaît plus.

     

    Á suivre ... 68/72


    - I I -



     

     

     

       

                                                                                                       -------------------------------

     

     

     

    Avant de continuer une précision pour la cohérence :

    Comment un jeune qui soit disant travaillait pendant trois années au resto "La taverne de Bigorre" trois étoiles Michelin pouvait partir en déplacement officiellement pour le sport? natation, rugby.  Mon père était très ami avec le proprio Abbadie (meilleur ouvrier de France, année?) actuellement résidence d'Albret autre côté de chez nous. Comme celui ci avait des apprentis qui se battaient pour entrer chez lui il n'y avait pas de place et ce sont mes parents qui me déclarèrent apprentis au Tourmalet pendant ces années, si bien que j'étais un peu différent des autres, pas pour le boulot, put...! et quand il fallut demander de m'absenter 2 x 3 semaines en 3 ans celui ci fit la grimace, je bossais et ne coûtait pas un sous, mais il ne pouvait qu'accepter. Un autre texte que je continuerai sur la condition de vie, de travail durant ces années, vous verrai, si je continu, sans doute pour moi, vous lirez si ça vous intéresse je ne voudrai pas jouer les anciens combattants, ce n'était pas quand même si triste, mais vivement 68 qui commença à changer tout cela. Vous voyez que ça a été une refonte complète de la société.

     

                                                                                                         __________________________              

     

     

     

       1968 / 1972

     

       Je commence par moi, c'est vrai que dés quinze, seize ans j'avais côtoyé de prés des esprits pacifistes, cultivés, ouverts, je dis cela car je n'avais aucune formation scolaire et me sentait assez mal dans ma peau par rapport à eux, j'étais poussé par un besoin de connaître de savoir, d'où mon goût de la lecture, de la musique, de la peinture, des poètes, des arts, tonton BRASSENS depuis le début où je ne comprenais pas grand'chose mais en réécoutant x fois et avec un bon dico ça marchait, l'astronomie aussi, pour cela mon père que je remercie encore  m'a initié durant cette adolescence à ces choses, il est vrai qu'il ne me trouvait pas prétentieux, et voulait essayer de m'instruire (trop tard?). Pour l'anecdote nous avions fabriqué un télescope sur la terrasse. Il avait des connaissances aussi en cela car il avait suivi en douce et en se les payant des cours d'officier aux longs cours pour la marine marchande à l'école de marine de Bordeaux. Chose qui lui fit couper les vivres par son père qui ne voulait pas en entendre parler, ce furent les beaux-arts mais pas la mer, quel dommage pour lui!

       Je l'ai jugé très (trop?) sévèrement plus tard, je pense que c'était en proportion avec mon amour et mon admiration pour lui.

     

       1968, année de mes vingt ans j'étais chez les hussards, il y a mieux à vingt ans mais avec la débrouille je passais un diplôme de secrétaire pour l'armée, voir mon livret militaire, et je me retrouvais à Barèges, secrétaire du club de ski l'hiver, secrétaire du mess des officiers l'été à Tarbes, une bulle énorme !!! chambre particulière, mur à 20m, tout le confort quoi, voiture une vieille 2 chevaux garée le long du trottoir d'en face, Barèges, idem, tous les soirs d'hiver, mur, boite de nuit, la dure vie de l'armée quoi, et attention! Quand j'étais fatigué je restais à la caserne et jouais aux échecs avec mon lieutenant.

       En mai de cette année les facs s'agitaient, les jeunes s'unissaient, étudiants, jeunes ouvriers les syndicats au début ne prenaient pas tout cela au sérieux et regardaient ces merdeux de très haut. Jusqu'à ce que la révolution s'étende vraiment, et là, CGT et les autres s'accaparèrent le mouvement mais c'était sans compter sur des meneurs, intellos, philosophes comme Glucksman, BHL, Cohn Bendiht (j'ai écris ça il y a deux jours et ne savait pas que Gluksman allait mourir aujourd'hui, c'était celui qui faisait le moins de cinéma devant les caméras) et quelques autres qui restituèrent vite le mouvement à leurs instigateurs originels avec leurs gouailles et leur aura auprès des jeunes comme eux.

    Force de ces nouveaux philosophes ; voir la civilisation globalement et non dans des vues sectaires. Mouvements prolétaires d'accord mais pas que pour les salaires ou les conditions de travail, viser plus en profondeur la société dans ses mœurs, sa politique, ses idéaux , achèvement de la décolonisation, pour info : faut dire que jusqu'à 62-63 l'Algérie (dépt. français) nous fournissait notre pétrole gratos, c'était facile ! Tu m'étonnes les trente glorieuses ! Réformes aussi de l'enseignement, des méthodes, que je vous ai raconté plus haut, violences faites aux élèves par des profs issus du XIX ème. 

     

       De Gaule vieillissait, tout le monde le sentait, même les anciens, la France s'enfonçait dans le chaos, et ce fut mai 68. Le pays paralysé, bloqué, l'état de guerre dans l'armée, les casernes, dans la mienne un régiment de CRS campait pour pouvoir surveiller l'arsenal, moi me cassant tous les soirs par le mur avec ma deuch risquant en état de guerre le conseil du même nom. Entre nous ils ne m'ont jamais chopé.

       Enfin cela fut interrompu vers début juin, mais pas par l'état : CRS, SS ! ! ! 

    Ce qui coupa court à tout ça ce sont les vacances d'été, les étudiants avec papa à St.Tropez, les prolos sur les bords de Marne la canne à la main et tout s'arrêta, c'est la France avec son côté sympathique et désarmant. 

       Sous les pavés il y a le sable comme disait jean Yanne.

     

     

    Vint 69, armée finie en avril, mal dans ma peau car après cette longue période d'insouciance, aucune responsabilité, si ce n'est mon père qui m'obligeait malgré lui à venir faire la cuisine chez nous pendant les WE. Ses infarctus et son état dû à son comportement nous inquiétaient et nous étions prêts à le voir partir à chaque instant. Il mourut en 77, à 63 ans.

     

    Je me cherchais vraiment, heureusement mes copains étaient là, chez moi ce n'était vraiment pas gai, ma sœur trop jeune pour voir ça (!?), ma mère soumise aux humeurs parfois violentes de mon vieux, ce qui m'obligeait souvent à rester dans ce piège pour les surveiller plutôt que de sortir ou me coucher, j'avais en permanence l'estomac noué.

    Comment sortir de là, j'en pleurais souvent, j'essayais de me remettre au rugby mais j'étais devenu trop léger, je fis une saison en réserve à la mêlée, mais ce n'était pas ma formation et le niveau à l'époque de Lourdes était le meilleur de France, j'ai pu faire cette saison grâce à jeannot Prat qui payait à mon père un cuistot pour le dimanche pendant la saison rugbystique. Échec, je n'étais plus bon.

     

    Un soir de juin 69 je rencontrais votre mère, du jour au lendemain ma vie se ré éclaira, nous ne nous quittâmes plus et nous nous mariâmes en mars 71. Toujours tiraillé par mes parents mais avec l'amour ça passait mieux, sauf pour elle qui ne comprenait pas tout, mon dévouement, plutôt ma soumission à eux, pendant ce temps elle m'attendait et je n'osais pas lui dire le vice de mon père et les suites sur ma mère, à cet âge on est fier, j'en avais honte. Nos rares heurts venaient de là.

    Pour soulager tout le monde, enfin eux, nous acceptions de prendre l'hôtel et tout le « panier de crabes », j'annulais le travail de cuisinier sur le France (tu t'en souviens du paquebot) ça ça m'arrangeait pour ne pas quitter Stella, la tour Eiffel, les deux par la filière de mon ancien boss de la Taverne, une situation de garde au parc national auquel j'avais été reçu à l'examen d'entrée pour le stage d'admission à Vars (alpes), nous étions vraiment passionné de montagne avec Stella. Puis tu vins le 18//11 notre vie changea encore et pour moi ce fut le sens que je cherchais pour ma vie, Toi, Stella deux raison de me battre, mais cette fois avec plaisir et un vrai but. Nous vivions dans un petit appart. après la gare tous les trois, c'était chouett, l'hiver pour nous trois je montais tous les jours travailler dans un moyen hôtel à Cauterets où je faisais la popotte et gagné enfin assez bien ma vie, les gens satisfaits, moi aussi pour la paye et l'été je reprenais l'hôtel.

    Bon, pas la peine de pleurer, malgré 11 années 72/83 perdues.

    Je m'égare, ça me fait du bien de te parler de ça aussi. Tu vois cette époque avait encore l'ancienne façon des parents, une main mise sans limite sur les enfants. « - Tu fermes ta gueule, point barre ».

     

    La chronologie est difficile à respecter à l'an prêt, mais en 69 sortant avec Stella nous assistions un 19 juillet (je crois) ou presque aux premiers pas sur la lune. Je l'avais emmené dans une boite qui était un ancien château (salles argeles) et du parvis, nous « vîmes » à l'heure exacte relayée par les radios les premiers pas de l'homme sur la lune. Je m'en souviens comme d'hier. C'était formidable pour l'homme, pour la perf, mais surtout à l'époque et au risque de te décevoir l'exploit était de montrer la force de l'occident sur le bloc de l'Est.

    L'URSS avait emporté les premières étapes avec en; 58 le premier saut dans l'espace, Spotnick, inhabité, 2 années plus tard un satelitte qui tournait autour de la terre avec une chienne que l'on y laissa crever, c'était une nouvelle étape en prévision de la conquête de la lune, point stratégique pour contrôler la terre. Une base y aurait était formidable, car elle tourne autour de la Terre mais pas sur elle même, point fixe idéal. Pour reparler de la chienne son retour n'était pas prévu, surtout pas possible car ils ne savaient pas le faire, la chienne s'appelait Leïka, son squelette tourne encore au dessus de nous. Quelques années plus tard plusieurs missions continuèrent et le premier homme y alla enfin, oh, un simple saut dans la stratosphère mais il revint en héros de l'humanité, avant lui pas mal de Russe s'y essayèrent mais ne revinrent pas, un seul que l'on connut, Iliouchine, le fils du constructeur d'avion russes qui lui aussi tourne toujours. Les Américains eux aussi s'essayaient à ce jeu, ils se talonnaient à grands coups d'espions, d'intox et de milliards.

    En 1961 il faillit y avoir la 3 ème. Guerre mondiale. Fidel Castro s'empara du pouvoir sur Cuba en 60, état américain, gouverné à moitié par Batista ou Bautista (?). Castro, aidé par les Russes et communiste devint président de ce nouveau pays, les Russes eurent ainsi un allié situé à cent cinquante kilomètres de la Floride, un véritable porte avion géant. Des navettes de bateaux transportaient, troupes, armes, missiles à la barbe de Ricains. Il y eut un gros problème qui faillit entraîner le débarquement des US à la baie des cochons (cuba), voir affaire du même nom dans les bouquins cette opération ne s'arrêta que grâce à l'ONU. Durant ces années ce n'était que menaces entre les deux parties du monde, les deux Allemagnes, l'espace, les pôles, suprématie sur les pays d'Amérique centrale, Panama, du sud et d'autres … KGB et CIA s'en donnaient à cœur joie. Kroutchev et Kennedy étaient de vrais tigres, le premier avec son air de plouc du Caucase et dur comme le fer, autant pour son peuple que pour l'Ouest, Kennedy, gueule de dandy super libéral mais contraint à la fermeté avec l'Est, il fut assassiné en 62 sûrement par des partis extrémistes dirigés par la maffia ou des politicards auxquels il faisait peur par sa politique libérale, et aussi « assez » favorable au peuple noir, moment de martin Luther King, « I've dream ». Certains disent que c'est la CIA qui fit le boulot. Mystère.

    Voilà pourquoi la conquête de l'espace qui aurait dû faire rêver et être l'emblématique triomphe de ce siècle de tous les progrès fit rêver, certes ! Mais pas complètement.

    Trop de choses planaient au dessus de nos têtes, les années 65 – 70 furent l'aboutissement de ces conflits larvés et la jeunesse se souleva sur la planète.

     

    Voilà, je crois avoir répondu à quelques questions suivant mes pauvres moyens.

    Garde peut être ces écrits, tu auras un souvenir de ton père qui t'aime, qui vous aime.

     

     

    Précision :

    Je parle de mon antimilitarisme, c'est sur mais je n'ai connu jusqu'à présent que des militaires combattant pour la colonisation ou décolonisation.

    Mon grand père et mon père se sont battu pour défendre leur, notre liberté, et en ce moment c'est malheureusement encore le cas. Sache que pour cela je suis tout pour ces causes nobles de défense de nos identités et de nos libertés.

     

    Á suivre ...

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    Qui d'autre donnerait une signification digne de Sade?

    - Victor Hugo avait il la phobie du poulpe -

    «C’est la machine pneumatique qui vous attaque. Vous avez affaire au vide ayant des pattes. Ni coups d’ongles, ni coups de dents ; une scarification indicible. Une morsure est redoutable ; moins qu’une succion. La griffe n’est rien près de la ventouse. La griffe, c’est la bête qui entre dans votre chair ; la ventouse, c’est vous-même qui entrez dans la bête. Vos muscles s’enflent, vos fibres se tordent, votre peau éclate sous une pesée immonde, votre sang jaillit et se mêle affreusement à la lymphe du mollusque. La bête se superpose à vous par mille bouches infâmes ; l’hydre s’incorpore à l’homme ; l’homme s’amalgame à l’hydre. Vous ne faites qu’un. Ce rêve est sur vous. Le tigre ne peut que vous dévorer ; le poulpe, horreur ! vous aspire. Il vous tire à lui et en lui, et, lié, englué, impuissant, vous vous sentez lentement vidé dans cet épouvantable sac, qui est un monstre. Au-delà du terrible, être mangé vivant, il y a l’inexprimable, être bu vivant».  

     

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  • Ça y est depuis quelques jours on ne voit plus que ça, l'attaque, les flics, les sirènes etc...

    Sincèrement pour l'EI il ne pouvait y avoir meilleur résultat, les journalistes ce chargent de nous fichre la trouille et de leur faire de la pub. Mission accomplie et sans se faire sauter "façon puzzle".

    Mission accomplie, inespérée pour eux, ils savaient les journaleux "viandars" mais à ce point, monopoliser toutes les chaines radio + TV c'est super pour ces enfants de putain de dieu, voir Charlie aujourd'hui, mais pour lui c'est légitime.

     

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    Réflexions sur la déchéance de nationalité et les militants jihadistes

     

    POLITIQUE - Bien que cette mesure de déchéance soit avant tout symbolique, celle-ci n'est cependant pas dépourvue d'une relative efficacité. Certes, retirer aux jihadistes, entres autres, la nationalité française n'empêchera pas les plus déterminés d'entre eux à revenir en France munis de faux passeports, à l'instar d'une partie des terroristes du 13 novembre, en s'infiltrant parmi les migrants venus de Syrie ou éventuellement de Libye. Pour autant déchoir de la nationalité française les binationaux revenus de Syrie comporte un indéniable intérêt du point de vue des services de renseignements qui nous protègent. Étrange venant d'un ancien anti militariste anti... toutes disciplines.

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    Et voici la traduction:

    "Je commence à en avoir assez de certaines personnes qui attendent que je sois raciste, parce que j'ai été touché par une explosion. Donc, voici une mise au point:

    Oui. Un musulman m'a fait sauter et j'ai perdu une jambe.
    C'est aussi un musulman, qui portait l'uniforme britannique, qui a également perdu un bras ce jour.
    C'est un infirmier musulman qui était dans l'hélicoptère qui m'a évacué.
    C'est un chirurgien musulman qui m'a opéré et a sauvé ma vie.
    C'est une infirmière musulmane qui faisait partie de l'équipe qui m'a aidé lors de mon retour au Royaume-Uni.
    C'est un assistante musulman qui faisait partie de l'équipe qui a subvenu à mes besoins lors de ma rééducation quand je devais réapprendre à marcher.
    C'est un taxi musulman qui m'a offert la course quand je suis sorti pour la première fois boire une bière avec mon père après mon retour à la maison.
    C'est un docteur musulman qui a réconforté et conseillé mon père dans un pub, alors qu'il ne savait pas comment gérer mon traitement et ses effets secondaires.

    A l'inverse, 
    C'est un Britannique blanc qui a craché sur ma copine, parce qu'elle "baisait avec un estropié plutôt qu'avec [lui]".
    C'est un Britannique blanc qui a poussé mon fauteuil roulant d'un ascenseur pour qu'il puisse l'emprunter avant.
    C'est un Britannique blanc qui a hurlé sur mon père qui se garait sur une place "handicapé" pour venir me chercher (cela dit, beaucoup de gens m'ont aidé lors de ma convalescence ! Je ne suis pas anti-blancs non plus ! Hahaha).
    Pour résumer, allez vous faire foutre. je sais qui je n'aime et je sais qui j'aime. je sais qui j'apprécie et ceux que je méprise. Si vous tenez à haïr une "race" entière d'hommes et de femmes à cause des actions de quelques abrutis, allez-y. Mais n'essayez pas de m'imposer votre point de vue, croyant avoir affaire à une cible facile, tout ça parce qu'un crétin a décidé que mon heure avait sonné.
    Jeter l'opprobre sur tous les musulmans à cause de daech ou des talibans, c'est comme accuser tous les chrétiens des actions du KKK ou de la Westboro Baptist Church (église américaine connue notamment pour ses discours de haine envers les homosexuels, NDLR).
    Resaisissez-vous, embrassez votre famille et retournez au travail."

     
     

    Un texte qui fait du bien.

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  •    Marcel Gauchet, le philosophe interrogeait samedi au micro d'Europe1, à la question "que faire d'autre que la guerre ?" répondait : avoir un peu de modestie, comprendre que tout le monde ne nous aime pas, que la haine est même incroyablement violente, que nous n'avons pas forcément apporté le bonheur à l'humanité, et que notre modèle pour séduire, doit se montrer plus convaincant.

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  •    Hommage à la France qu’a fait un lecteur du New York Times. L’internaute «Blackpoodles » a expliqué pourquoi, selon lui, les terroristes visaient la nation française. Voici la traduction de ce texte, relayé par Slate :

    « La France incarne tout ce que les fanatiques religieux haïssent: la jouissance de la vie ici, sur terre, d'une multitude de manières: une tasse de café qui sent bon, accompagnée d'un croissant, un matin; de belles femmes en robes courtes souriant librement dans la rue; l'odeur du pain chaud; une bouteille de vin partagée avec des amis, quelques gouttes de parfum, des enfants jouant au jardin du Luxembourg, le droit de ne pas croire en Dieu, de ne pas s'inquiéter des calories, de flirter et de fumer, et de faire l'amour hors mariage, de prendre des vacances, de lire n'importe quel livre, d'aller à l'école gratuitement, de jouer, de rire, de débattre, de se moquer des prélats comme des hommes et des femmes politiques, de remettre les angoisses à plus tard: après la mort. Aucun pays ne profite aussi bien de la vie sur terre que la France. Paris, on t'aime. Nous pleurons pour toi. Tu es en deuil ce soir, et nous le sommes avec toi. Nous savons que tu riras à nouveau, et chantera à nouveau, que tu feras l'amour, et que tu guériras, parce qu'aimer la vie fait partie de ce que tu es. Les forces du mal vont reculer. Elles vont perdre. Elles perdent toujours. ».

     

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    Il y avait de quoi fulminer, ce samedi soir, en regardant "Salut les terriens" sur Canal Plus (à 18'05"). Christiane Taubira, qui était pourtant le sujet "désintox" du jour et le thème d’un débat politique censément équilibré, a au contraire fait l’objet d’une intoxication à la fois scandaleuse et malheureusement trop habituelle dans les médias.

     

    Christiane Taubira, caution d’une gauche qui n’en est plus une ; Christiane Taubira idéologue et provocatrice ; Christiane Taubira laxiste au point de refuser de punir les délinquants récidivistes.

     

    Les dés étaient pipés d’avance et Bruno Roger-Petit, le chroniqueur politique de "Challenges" (et ex-chroniqueur du Plus)  a eu beau avancer des arguments sérieux et crédibles, il ne pouvait guère l’emporter dans un débat déséquilibré, face à une Natacha Polony encore plus droitière que d’habitude, et qui plus est soutenue par un Thierry Ardisson n’hésitant pas à sortir de son rôle pour alimenter un procès en "laxisme".

     

    "De gauche" comme Veil et Badinter

     

    Pourtant, tout avait bien commencé et l’édito de Blako avait réussi un portrait équilibré de la ministre de la Justice, femme politique "de gauche" qui s’assume, rêve des 32 heures par semaine pour laisser le temps aux salariés de vivre et de se cultiver. Une personnalité capable d’imposer dans une société "de droite" le mariage pour tous, comme Simone Veil avant elle avait su imposer l’IVG  et Robert Badinter l’abolition de la peine de mort.

     

    Mais sur le plateau, les choses ont vite dérapé, et c’est tout juste si Bruno Roger-Petit a eu le temps de rappeler la filiation de la garde des Sceaux, "humaniste, jaurésienne avec un peu de Clemenceau dans son rapport à l’autorité".

     

    Et d’ajouter qu’il y avait en France deux poids et deux mesures de la part d’"une partie du bloc réactionnaire" qui pleure quand on critique Finkielkraut ou Onfray mais ne dit rien quand Christiane Taubira est attaquée :

     

    "Christiane Taubira, c’est tous les jours, toutes les semaines, tous les mois, toute l’année et personne ne s’indigne !"

     

    "Elle fait de la politique"

     

    Natacha Polony a finalement reproché à la ministre d’être ouvertement "de gauche" et donc, de défendre ses convictions en provoquant des clivages : "Elle a une façon de cliver … il y a les avocats d’affaires, les riches et il y a les avocats de base"

     

    Et la chroniqueuse de dénoncer "une absence d’arguments" au profit de l’introduction d’"un biais idéologique qui va délégitimer celui qui ne pense pas la même chose".

     

    Sauf que pour reprendre l’exemple des avocats en grève, il faut manquer d’un minimum de connaissance de cette profession pour ignorer qu’en effet, sous un même vocable, on rencontre des avocats "de luxe" qui brassent des sommes considérables quand d’autres, les plus nombreux sans doute, tirent le diable par la queue, une fois leurs charges déduites.

     

    Distinguer les uns et les autres dans une même corporation revient à avoir une approche originale (et sociale, n’en déplaise à certains) que l’on ne saurait reprocher à la ministre en brandissant comme une croix le terme de "clivage".

     

    D’ailleurs, Bruno Roger-Petit a bien fait de rappeler qu’en ces temps où chacun fait de la communication, la ministre étonne parce qu’elle fait de la politique :

     

    "Elle ne fait pas de l’idéologie, elle fait de la politique ; faire de la politique effectivement quand on est de gauche, c’est cliver. Je ne vais pas me plaindre d’avoir une ministre de gauche qui assume d’être de gauche, faire une politique de gauche et tenir un discours de gauche."

     

    Un taux d’incarcération identique

     

    Quelle drôle d’époque que celle qui veut qu'être "de gauche" passe pour une provocation. Comment, d’ailleurs, ne pas être d’accord avec l’éditorialiste de "Challenges" quand ce dernier, excédé de tant de mauvaise foi idéologique de la part de sa contradictrice, a fait ce constat d’une France qui se crispe et se droitise :

     

    "Toute la journée, on baigne dans un bain médiatique conservateur, où on vous explique que toute idée d’humanisme, toute idée de progrès, même appliquée à des gens délinquants, c’est mal." 

     

    Il a eu beau rappeler que contrairement à la doxa réactionnaire, le taux d’incarcération a été identique sous Sarkozy et sous Taubira, Thierry Ardisson a tué le débat en décrétant une fois pour toutes que la Garde des sceaux était "laxiste", puisqu’elle avait supprimé les peines planchers et un projet pour 24.000 places de prison supplémentaires.

     

    Recherche de boucs émissaires

     

    Il aurait fallu alors entrer dans un débat à la fois technique et chiffré. Mais à voir le manque de fluidité des échanges, on a compris qu’il y avait eu pas mal de coupes au montage de l’émission (enregistrée rappelons-le). Et que ces trous ne pouvaient que nuire à l’équilibre du débat, et donc, nuire à Christiane Taubira.

     

    Elle n’avait pas besoin de ça, elle qui souffre dans l’opinion d’une image déplorable au prétexte qu’à côté de la sanction pour les délinquants, elle refuse d’oublier la pédagogie et la possibilité de la rédemption pour tous.

     

    On regrettera alors, avec le chroniqueur de "Challenges", ce "bain médiatique conservateur" qui, insensiblement, vient biaiser la réflexion des téléspectateurs. Et l’on déplorera en conséquence que les valeurs humanistes aient de plus en plus de mal à s’imposer dans une société crispée et en recherche permanente de boucs émissaires. 

     

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    Stop à la sale guerre d’Erdogan en Turquie et solidarité avec le HDP

     

     

     

    Nous appelons François Hollande et la Communauté internationale à réagir face aux très graves événements qui se déroulent en Turquie et à condamner la politique de haine et de division prônant la violence et le racisme mise en œuvre par Erdogan.

    Depuis plus de 48 heures, règne dans l’ouest de la Turquie et à Ankara même, un climat de guerre civile provoquée par des groupes racistes et nationalistes, climat savamment entretenu par Erdogan et l’AKP.

    Ces groupes se livrent en toute impunité, avec la complicité de la police et de l’armée, à des attaques contre les maisons, contre les magasins tenus par des Kurdes : vitres cassées, enseignes arrachées et slogans anti-kurde scandés.

    Les locaux du HDP sont aussi pris pour cible et 128 d’entre eux ont été attaqués et incendiés. Dans de nombreuses villes, les civils et militants y restent réfugiés pour éviter d’être lynché.

    On décompte des centaines de civils blessés et de nombreux tués.

    Erdogan, par ses appels à la délation « d’individu suspect » et ses ordres aux forces de l’ordre de tirer à vue sur toute personne « constituant une menace », poursuit donc sa sale guerre contre les Kurdes.

    A quelques jours du dépôt des candidatures pour les élections législatives du 1er novembre, on assiste à un déchaînement de violence et de répression pour empêcher les forces progressistes du HDP de participer librement au scrutin.

    Le PCF condamne fermement ces actes indignes et antidémocratiques, et tient à apporter toute sa solidarité et son soutien au peuple kurde ainsi qu’aux militants et sympathisants du HDP.

     

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