• D'accord la gauche prend une raclée mais pas de fn en vue pas un département, rien quedalle. Et ça c'est l'essentiel.

    J'avais une trouille de ça, c'est con je ne l'aurais jamais cru.

    Voilà, c'est passé et tant mieux. 

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  • C'est sûrement le premier homme politique à reconnaître une peur. Avoir le courage, d'avoir peur, c'est fort. Peut être ses origines ont vécu le même problème, ceci expliquerait cela. Pour moi, modestement, je suis dans son cas.

    Il faudrait être complètement idiot pour ne pas le penser aussi, es ce la faute du Président, du précédent, des précédents... qui pourrait répondre.

    En tous les cas, aucune personne normalement pensante ne pourra penser à 2017 s'en avoir peur, car là, il y aura beaucoup de monde ... dans les rues.    

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  • Voir tant de gens filant à l'extrême droite, c'est incroyable. Changer de parti, d'idées fondamentales, qui dans sa vie ne l'a pas fait, sauf les ânes soit disant. Mais pour une telle cause, je tombe des nues.

    Ce sont pourtant des personnes dotées d'une certaine réflexion, oh, pas importante, mais elles sont prêtes à faire changer les bases de notre société basée sur notre histoire et plus proche, 68, non je pense que se sont des personnes écœurées par les politiques depuis, disons Giscard, et ces types successifs n'ont fait qu'amplifier le fossé de l'incompréhension entre eux et nous pour terminer sur deux champions du monde. Plutôt l'avant dernier qui lui n'a rien fait pour démarrer d'un pouce des mesures qui déjà s'imposaient il y a trois, quatre, cinq ans. Là, sur, c'est trop tard.

    Ceci est un résumé, mais mon propos, et j'y viens, c'est l'avenir.

    Dirigés, nous risquons de l'être par un parti autoritaire, je ne dis pas encore totalitaire, l'avenir nous le dira. Un parti acceptant de l'argent des banques Russes fait le jeu de Vlad, fin stratège pour nous gangrener de l'intérieur, ce parti (fn) rejoint ainsi l'autoritarisme, Vlad ne sera plus seul en Europe c'est ce qu'il désire, car oui les extrêmes se rejoignent. Es-ce ça que nous voulons, oligarques, isolement, faillite complète cette fois, vivre dans une société où la liberté tout court, la liberté d'expression n'existeront plus. Comment peut on être pour le fn, pour ces gens contre qui nos parents, pas tous, ont lutté, sont morts ou ont vu leurs destinées bouleversées, NON,NON et NON! 

    Je ne peux envisager ça, c'est impossible, ce pays phare de la culture mondiale durant toute son histoire, d'accord nous sommes bien pollués par des chaînes Tv, la 1 la pire, est la plus regardée. Les simples d'esprit, déjà séniles complètement analphabètes et abêtis qui les regardent sont cela chez qui la le Pen va chercher son électorat pour sa politique populiste.

    Voilà ce que je pense et cela arrive, j'ai peur, pas pour moi rassurez vous mais pour mes enfants et petits enfants qui déjà, vu leur éducation, je les vois mal rejoindre les jeunesses hitl.. pardon, les "jeunesses pures" de ces soudards. 

    Á méditer, non! à craindre sérieusement. Et après il y aura les autres fous de dieu, mais c'est une autre histoire. 

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  • Suivez mon regard, à la prochaine je retourne mon pantalon ...

     

    FIGAROVOX/EXTRAITS - Voilà deux siècles, pendant les Cent-Jours de Napoléon en 1815, les Français ont appris l'art de retourner leur veste. Il en reste quelque chose aujourd'hui, explique Guillaume Perrault, grand reporter au Figaro et à FigaroVox.

    C'est l'événement le plus extravagant de l'histoire de France. Voilà deux siècles, le 1er mars 1815, Napoléon, qui s'est enfui de l'île d'Elbe quelques jours plus tôt, débarque à Golfe-Juan. Le 20 mars, il entre aux Tuileries, que Louis XVIII a quittés la veille pour l'exil. L'Empereur a reconquis son trône sans tirer un coup de fusil. Les Cent-Jours s'achèvent à Waterloo (18 juin), qui entraîne la deuxième abdication de Napoléon et son exil à Sainte-Hélène. De cet épisode romanesque et désastreux, la France subit encore les conséquences, comme le sous-sol conserve la trace d'événements géologiques lointains.

    Le premier legs des Cent-Jours est qu'il est recommandé aux Français de regarder le dévouement et la fidélité avec méfiance.

    On ne compte plus les personnalités qui, après avoir juré fidélité à Louis XVIII, ont retourné leur veste et se sont ralliées à Napoléon à mesure de son avancée vers la capitale. Le 7 mars, le maréchal Ney déclare au roi: «Je promets à Votre Majesté de ramener le monstre à Paris dans une cage de fer.» Le 14 mars, le même adresse aux soldats qu'il commande un ordre du jour célèbre: «La cause des Bourbons est à jamais perdue!» Le penseur libéral Benjamin Constant compare Napoléon à Attila. Dans le Journal des Débats, il conclut ainsi son article: «Je n'irai pas, misérable transfuge, me traîner d'un pouvoir à l'autre, couvrir l'infamie par le sophisme et balbutier des mots profanés pour racheter une vie honteuse.» Trois semaines plus tard, le même Benjamin Constant, appelé par Napoléon de retour aux Tuileries, accepte de rédiger un projet de Constitution et est promu conseiller d'État.

    Au lendemain des Cent-Jours, un habile journaliste a publié un Dictionnaire des girouettes qui recensait tous les retournements de veste dont les contemporains avaient été témoins. «Cette époque, où la franchise manque à tous, serre le cœur, écrit Chateaubriand dans ses Mémoires d'outre-tombe. Chacun jetait en avant une profession de foi, comme une passerelle pour traverser la difficulté du jour; quitte à changer de direction la difficulté franchie (…) A cette impossibilité de vérité dans les sentiments, à ce désaccord entre les paroles et les actions, on se sent saisi de dégoût pour l'espèce humaine.»

    Des événements aussi extrêmes ont nourri la propension ultérieure des Français au scepticisme, à la passivité et à l'attentisme envers le pouvoir, souvent relevée depuis deux siècles. Les révolutions, fréquentes au XIXe siècle, et qui ont engendré une instabilité exceptionnelle des régimes politiques, ont toujours été le fait d'une minorité.

    Retrouvez la suite de l'analyse de Guillaume Perrault ici ou dans Le Figaro du 4 mars.

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