•    Depuis les années où nous régressons idéologiquement on entend critiquer les  façons de penser issues des années 68. Nous avons débloqué les mentalités, les mœurs coincés, et beaucoup d'autre choses, la société en général. C'est sur que comme tout, l'usage que l'on en fait ne regarde que soi. 

       Nous avons ouvert les portes trop en grand, et dans le contexte du XXIème. trop de libertés nuisent et laissent passer trop de courants d'idées dans une société qui ne peut plus suivre les désirs de chacun. Nous avons fait évoluer la société pour le vingtième siècle mais cela s'avère inadapté pour le vingt et unième. Nos enfants ont formés leurs progénitures comme nous l'avons fait, non sans erreurs parfois. Mais si pour les premiers cela s'est bien passé, les seconds eux en pâtissent car la société ne peut plus leur assurer les moyens de leurs idées, pour nos petits enfants rien ne va plus.

       Les conséquences: chômage, précarité, retour vers les religions, d'où, fanatismes,  rejet de tout, c'est la rupture totale.

       Les idées de 68 sont assimilées au gauchisme, c'est vrai, la crise semble découler pour cette jeune génération de ces idées de libéralisations quasiment de relâchement et de communautarisme. Les populations se dirigent par réaction dans l'autre sens, vers la droite dure, le populisme et tout ce qui découlera de ces visions de triste avenir ou de triste souvenir.

       En vouloir à qui?

       Á ce peuple qui cherche du bonheur à n'importe quel prix, égoïstement sans approfondir vivant sur les acquis?

       Á ce peuple qui s'en prend aux immigrés, aux partis libéraux, démocrates  amoureux des libertés?

       Oui il faut leur en vouloir d'être si naïfs, de croire tous ces partis fascistes ou même ceux qui pour attirer des électeurs tels que l'UMP n'hésitent pas à passer certaines limites inacceptables pour un parti républicain, donc, ce peuple suit comme les moutons de ce pauvre Panurge, pour suivre la tendance, par bêtise, niaiserie, et égoïsme. Les moutons ont l'excuse d'avoir ce comportement dans leurs gênes, pas nous.

    Le réalisateur du film "un Français" le dit bien à la veille de voir son film rayé de la plupart des salles pour sa sortie le 10 juin.

       "Je rappelle au passage ce que la presse semble occulter : le Front National est un parti qui a du sang sur les mains. Les présentateurs télé l’oublient, moi, je m’en souviens. Ce parti a été créé par des Nazis français, on ne peut pas le traiter comme les autres partis, on ne peut pas occulter cette dimension historique. Aujourd’hui encore, nombre de collaborateurs de Marine Le Pen sont des anciens du GUD."

    Mars Distribution a diffusé mardi un communiqué pour dénoncer une “spectaculaire campagne de haine”, et indiquant que “malgré toutes les tentatives d’intimidation qui, finalement,en justifient la portée, “Un Français” sortira le 10 juin 2015“.

       OK mais je ne suis pas là pour faire de la pub.

       Il faut en vouloir à ces générations de politiques qui n'ont rien fait et qui ont laissé faire! Ce refilant la patate chaude n'étant là que pour les honneurs de la France mais pas pour la France.

        Encore une fois je le répète, 68 a ouvert beaucoup de portes et depuis nos politiques laissent les choses se dégrader par incompétence et arrivisme.

       Tant pis.

        

             

                     FTD

     

            Trop tard? ... Á suivre (?)

     

     

           

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  •     Nous régressons. Les comportements, les libertés, les idées, les mœurs etc...

        Tout semble revenir en arrière. Plus on avance technologiquement, plus les gens deviennent étroits et frileux, ils semblent vouloir se réfugier et revenir aux valeurs, aux idées complètement dépassées, peut être pour se rassurer de la fuite en avant de nos pays, de nos crises? Ils ont peur, mais ça n'évite pas le danger, comme disait l'autre.

        Les anciens avaient créés des tabous par analphabétisme, puis ensuite nos parents par leur foi aveugle, sans doute aussi par peur des guerres, par peur de nouvelles souffrances, donc n'osant pas remettre en cause leur éducation. Tout cela nous l'avons fait sauter à force d'endurance et de lutte à tous les niveaux, déblocage des idées au sein de la famille, la contestation des méthodes d'enseignement immuables malgré la séparation de l'église et de l'état, le souvenir de ces fonctionnaires enseignants assis à leurs chères et perpétrant des idées, des cours, attardés, arriérés avec des méthodes qu'il ne fallait surtout pas remettre en question. Les industries, le commerce fonctionnaient comme au siècle précédent, technologiquement et surtout socialement.

        La contestation a ouvert beaucoup de ces portes. 

        Je sais, nous n'avons pas connu les guerres, enfin les grandes, seulement ces gué-guerres de décolonisation que nous avons heureusement perdues. 

        Il y a un siècle que nous n'en avons pas gagné une avec nos bérets rouges ou verts, nos grandes épaules et nos petites têtes, héros de toutes les défaites. 

        Lorsque l'on a eu vingt ans en 68, déjà depuis à peu près dix ans la mutation était en cours, les universités américaines grondaient, la remise en cause de la supériorité des blancs, les facultés en Europe commençaient à contester pas mal d'idées reçues, tout ce que je viens d'énumérer et bien sur, en plus, les mœurs, base de tout suivait cette évolution. Mais comment, comme une traînée de poudre ces idées se sont répandues en même temps de Tokyo à Paris, d'Oslo à Buenos Aires etc...

        Cela va paraître futile, mais à notre époque nous n'avions pas de langue, d'idées communes, rien ne nous reliait comme maintenant internet, la musique n'était vraiment pas la notre et c'est là que des génies, oui il y en avait, même dans cette génération perdue comme disait les curés et les nostalgiques de Pétain (c'est presque un pléonasme).

        Le trait d'union, la pierre angulaire, la langue commune, les idées communes pour tous ces jeunes terriens fut, la musique revisitée, c'est elle en grande partie qui a diffusé la contestation, le rêve, l'utopie, le bonheur, oui à cette époque être heureux n'était pas un vain mot, trente glorieuses avec une touche de jeunisme, pouvoir s'exprimer se rapprocher, donc, se comprendre et se connaître.

        Ces années de libération nous ont dégagées du joug familial, de la religion, Ô combien envahissante, d'un enseignement dépassé, la société a bougé. Je trouve ça formidable.

        Qu'elle a été belle ma génération...

                                          

                                                            FTD

     

            Sommes nous allés trop loin...  Á suivre. 

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  • Oui il en faut

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  •  

     

    Ce n'est pas parce que la lumière se déplace plus vite que le son

    Que bien des cons ont au première abord l'air lumineux

     

                                                             ------------------------

     

     

                                                                     FTD

     

     
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  • N'écoutant que son courage 

    Qui ne lui disait rien,

    Il se garda d'intervenir.

                                   
                                  J.Renard

     

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  • Je regrette que personne de chez nous ne soit allé à Moscou ce 09 mai, fêté en retard d'un jour à cause du décalage horaire avec Moscow ce jour de 45.

    C'est vrai que Poutine a dit qu'il était regrettable que l'Europe ne veuille adhérer qu'avec l'Ouest, ce qui le force à faire bande à part et çà c'est ennuyeux, à tous les niveaux pour tous les pays. Sans compter que ça le pousse à se tourner vers la Chine et la Corée du nord. Et puis deux blocs, équilibrent les forces sur la planète.

    J'ai nulle envie d'être Américain,  ni Russe non plus.

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