• Lorsque je vois tous ces gens défendre aveuglément certains de leurs avantages sociaux je suis déçu par ces français devenus petits et étroits.

    Nos aïeux ont lutté durement pour cela mais s'acharner à conserver tous ces points est démagogique, égoïste dans le contexte actuel.

    Force est de reconnaître que sans entreprise pas d'emploi, le contraire est bien sur de mise, mais ce n'est pas en conservant la crainte sur les issus d'un CDI que l'on va améliorer l'embauche. Le plafonnement des pénalités de licenciement aux prud'hommes me semblait une bonne idée, combien de petites entreprises n'embauchent pas car dans la durée les sujets de discordes, patron employé, foisonnent et se terminent souvent par une séparation.

    Des façons légales sont prévues et encadrées par des textes mais malgré cela certaines affaires ne trouve pas de solution "pacifique" pour une séparation, donc: prud'hommes, et là à 90% le salarié l'emporte suivant un barème (ou pas) d'amendes pouvant atteindre des sommes folles pour l'employeur. Donc crainte bien normale d'embaucher sous cette forme de contrat. 

    Combien de petites entreprises ont un délégué syndical, pour celle de moins de dix salariés ce n'est pas obligatoire, ce sont les plus nombreuses et elles sont aussi le premier employeur de France. Délégué syndical dans l'entreprise peux effrayer, mais contrairement à ce que l'on pense il joue bien souvent un rôle de médiateur et peut solutionner certains problèmes avant le procés. 

    Que représentent les syndicats dans le monde du travail en France, ce chiffre a tellement diminué depuis les années 70 qu'il est incompréhensible que ce soient eux qui tiennent souvent l'économie du pays entre leurs mains. SNCF, SNCM, RATP, postes, aiguilleurs aériens ... Par contre, je les souhaiterais dans les PME.  

    Que voulons nous (des fois j'en doute), retrouver le plein emploi ou presque mais après ce rejet aucune amélioration ne peut être en vue, sans compter la satisfaction des syndicats qui réussissent tout ce qu'ils veulent dans les multinationales.

    Ce pays est frileux, égoïste, replié sur des avantages acquis justement, mais qui pour certains comme celui décrit plus haut ne sont plus tenables pendant les crises que nous subissons. 

    Nous tuons la poule aux œufs d'or.    

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