• L'homme est il humain

       Au XXIème. siècle tant  d'efforts sont faits, des lois crées en faveur des animaux qui partagent la planète avec nous. Des professions ont disparues, des ressources commerciales ont été rayées de nos moyens d'existences, des traditions faisant parties de nos cultures ont été supprimées, je pense aux corridas, tout cela pour améliorer la vie de ces compagnons qui forment avec nous la population de la terre.

       Voilà ce que représente les animaux dans nos sociétés occidentales et ces décisions en leurs faveurs sont bien normales et s'imposaient pour nous citadins et espèces dérivées; "babacools", "bobos", touristes.

       Mais à un jet de pierre de chez vous, en tout cas de chez moi, Hautes Pyrénées, regardez les troupeaux à l'heure où ils rentrent à leurs bergeries ou leurs étables. Vous êtes sans doute admiratifs comme tout le monde devant le savoir faire, l'intelligence de ces chiens. Cette intelligence ils ne la doivent qu'a la crainte, la peur et la soumission à leur maître tout puissant. Ne sont ils pas beaux ces outils vivants, esclaves de l'homme? Obéissants et tétanisés par le son de ces voix connues qui leur crient après tout au long de leurs malheureuses existences. Dans les campagnes la compassion pour les animaux n'existe pas. Je raconterai un jour la chastration des agneaux.

       Donc le soir venant ils rentrent dans d'anciennes bauges à cochons, désertées à cause d'une loi de la "ville" interdisant l'abattage particulier pour raison d'hygiène et sans doute pour un peu plus d'humanitée dans la façon de faire. C'était une fête, on tuait le cochon dans la joie, le mauvais vin et dans les hurlements atroces de ces pauvres bêtes élevées que pour ce jour et pour nourrir le roitelet, l'homme maître. Passons sur les siècles précédents pour qui c'était une denrée vitale dans les campagnes.

       Donc revenons à nos gentils toutous, enchaînés court portes fermées au cas ou ils auraient eu envie de prendre l'air. Hivers, étés passants, froid ou chaleur du sol en terre battue humide et souillé par les excréments et l'urine, où leurs sont jetées quelques nourritures de récupération. Lorsque le travail ne le nécessite pas ils peuvent rester enfermés plusieurs jours dans leur "cellule" et quand vient l'heure de leur libération c'est à coups de pieds et de bâtons qu'on les déloges de leurs douces tanières et de leurs douces torpeurs. L'homme roi va maintenant dans sa voiture qui empeste le Gas Oil, moutons ou vaches devant, chiens courants derrière en zigzaguant pour diriger le bétail. Oh de temps en temps un chien n'esquive pas la voiture qui passe sur cette malheureuse bête et que l'on fait disparaître rapidement au cas ou quelques promeneurs auraient l'idée de prévenir la SPA, car ils sont conscients de leur dureté mais pour eux se sont des soucis de gens cités plus haut, ces citadins qui ne connaissent pas le travail.

       Ces faits sont réels, j'en parle en connaissance de cause ayant vécu seize années dans un village, au début pour me rapprocher de la nature et ayant crus m'insérer en acceptant un "titre de premier adjoint"  et ayant continué car étant malade je n'avais plus la force d'en sortir, surtout n'attendez pas leur aide, vous n'êtes pas d'ici. Oui j'ai donc vécu au milieu de ces gens d'un autre siècle qui ont l'esprit aussi fermé que leurs vallées, mais es ce leur faute ... Cela relève d'une autre histoire due à des gens politiques; conseillers généraux en particulier qui leur accordent tout ce qu'ils veulent à condition qu'ils continuent à voter pour eux.

    « Attention voila du sensible !Oui nous avons le droit de dire du mal de nos morts »
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